addictions aux substances psycho-actives

Votre psychologue à Vannes (56) vous explique les addictions aux substances psycho-actives.

L'addiction aux substances psycho-actives regroupe les produits entraînant une dépendance physique et psychique ainsi qu'une accoutumance au fur et à mesure des prises.

 
  • Alcool : est la substance psychoactive la plus consommée en France du fait de sa légalité mais aussi de l'aspect culturel porté sur ce produit. L'usage simple de l'alcool ou usage non abusif, est définit comme une consommation d'alcool qui n’entraîne pas de conséquences sur la santé du consommateur, ni de troubles du comportement. L'usage nocif, quant à lui, peut entraîner cancers, maladie du foie et pancréas, troubles cardio-vasculaires, maladies du système nerveux et troubles psychiques (anxiété, dépression, troubles du comportement). L'alcool est le responsable direct de plus de 23000 décès par an. L’alcoolo-dépendance est souvent pris en charge que très tardivement car le consommateur dépendant éprouve des difficultés à admettre la situation.  

 

  • Tabac : un tiers des personnes qui tentent la consommation de tabac en deviennent dépendants. Le taux de dépendance est le plus élevé de toutes les substances psychoactives drogues dures y compris. La première dépendance constatée est la dépendance psychique et comportementale, le taux de dépendance physique étant moindre. Néanmoins, le tabac est la substance qui entraîne le plus grand nombre de décès. 

 

 
  • Médicaments Psychotropes (tranquillisants, somnifères) : peuvent entraîner deux types de dépendances.

Une dépendance à faible dose : caractérisée par une petite prise régulière durant quelques années et qui devient inévitable au bout de quelques temps. La personne n'augmente pas les doses mais ne peut plus se passer de la prise habituelle. Les risques de cette dépendance sont des troubles de la mémoire, des difficultés de concentration et l'affaiblissement des fonctions cognitives. 

Une dépendance à forte dose : de type toxicomaniaque. Les toxicomanes utilisent ces substances comme calmants ou comme enivrant. Associés à l'alcool, ils en augmentent les effets et conduisent souvent à des épisodes de passage à l'acte avec amnésie antérograde. 

 

  • Héroïne et opiacés : dont l'effet recherché est le "Flash", l'anesthésie et l'euphorie, est marqué par une forte tolérance accompagnée d'une forte dépendance physique. Plus ce produit est consommé plus la dose nécessaire pour obtenir l'effet recherché est importante. L'organisme étant accoutumé à ce produit l'arrêt de ce dernier peut provoquer un syndrome de sevrage, un manque physique caractérisé par des douleurs, des angoisses, des insomnies, des nausées et des vomissements. Une hospitalisation lors du sevrage est fortement recommandée.

 

  • Cocaïne et crack : sont souvent consommés pour le sentiment de maîtrise de soi, de lucidité et l'augmentation des capacités intellectuelles qui sont ressentis lors de la prise de ces produits. Ils augmentent la vigilance et empêche le sommeil.  La dépendance a ces substances est marquée par des impulsions irrésistibles de reprendre le produit. Une consommation chronique peut entraîner des épisodes délirants avec sentiment de persécution, des états d'excitation accompagné d'agressivité. Le risque principal réside dans l'augmentation du rythme cardiaque et de la tension artérielle lors de sa prise. De ce fait, les risques vitaux sont importants notamment en cas de surdose.

 

  • Ecstasy : tout comme l'héroïne et opiacés, l'effet recherché lors de la consommation de l'ecstasy est l'euphorie, le sentiment d'éveil et la facilitation des contacts humains.  Une consommation chronique peut entraîner une forme de dépendance et comporte des risques psychiques : crises de panique et épisodes aigus avec hallucinations.

 

  • Cannabis : est la substance illicite la plus consommée au monde. La dépendance reste plus rare que pour les autres drogues mais le risque existe malgré tout notamment en ce qui concerne la dépendance psychique. L'ivresse euphorique recherchée lors de sa consommation peut laisser place à des crises d'angoisse ou de "parano" dans certains cas. Sa prise peut également déclencher chez certains consommateurs un état psychotique. 

 

 

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